Une Commune et sa jeunesse

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La prise en compte du public jeune, de 0 à 18 ans, doit être une priorité dans une commune. Elle touche chaque citoyen, à un moment de sa vie, de près ou de loin sur des aspects essentiels de son quotidien.
Le temps de la petite enfance : 0-3 ans
Pour les 0-3 ans, compte tenu du récent accroissement démographique, un travail doit être rapidement conduit sur le thème de la garde des enfants. Seuls un dispositif d’assistantes maternelles et une halte-garderie existent à ce jour. Présentant chacun leurs avantages et leurs inconvénients, ils doivent être renforcés par de nouvelles structures palliant les lacunes de l’existant : absence de relais d’assistantes maternelles, prise en compte des enfants non scolarisables avant l’âge de 3, voire 4 ans. Rappelons aussi que le contrat enfance, signé pour une durée de 5 ans avec la CAF, par l’intermédiaire de la communauté d’agglomération arrive à son terme. Il est donc urgent d’analyser concrètement la situation et ses répercussions afin d’apporter des solutions nouvelles.
Le temps de l’école : 3–11 ans
Les écoles maternelle et primaire sont à la charge de la commune qui assure leur fonctionnement (cantine, nettoyage des locaux, garde périscolaire, goûter…), l’entretien des bâtiments, ainsi que le rôle d’employeur pour les ATSEM (Agent territorial spécialisé des écoles maternelles). Le nombre des enfants scolarisés augmentant régulièrement, que faire pour maintenir une qualité d’accueil, assurer la sécurité de tous ? Comment veiller au respect mutuel des acteurs intervenant dans le temps péri scolaire ? Quels sont les droits et les devoirs de chacun ?
Les années collège : 11–15 ans
Pour les enfants scolarisés au collège et au lycée, la commune est en lien direct avec le Conseil général de la Loire pour optimiser la sécurité lors des trajets de ramassage scolaire. Plus largement elle se doit également de veiller à ceux qui se déplacent en deux roues.
Les années « Ados » : 15–18 ans
En dehors des temps scolaires, quelle offre d’activités proposer aux jeunes de Saint Marcellin? Comment s’y rendre, seul ? Comment lutter contre le désœuvrement ? Où leur permettre de se  réunir ?  Autant d’interrogations auxquelles il nous faudra répondre.

Réflexions sur le thème enfance et jeunesse du 3 décembre 2007.



UNE COMMUNE ET SA JEUNESSE

Les élections municipales approchent et se dessinent peu à peu les idées de chaque liste au travers de réunions,  blog,  tracts.
Les marcellinois n’y sont pas insensibles, preuve en est les conversations animées au sein du village ou les commentaires reçus sur les blogs.
Actuellement le sujet d’actualité c’est « les jeunes » et bien sûr vous voulez savoir ce que Michel Berger et ses colistiers  en pensent. 

Alors suivez-moi 
Au tout début de nos réunions, chacun avait à dire sur le sujet, fort de son expérience de parent, grand- parent, inspiré par son métier, sa passion sportive, son investissement associatif.
Les idées fleurissaient, s’étoffaient guidées par l’expérience municipale de certains qui n’oubliaient jamais d’apporter le renseignement précis nécessaire.
On pensait avancer et on était content.
Et puis rapidement, des jeunes se sont investis dans notre liste. Des vrais jeunes sans vouloir offenser quiconque. Des jeunes de 18, 20, 25 ans avec des besoins, des questions, des idées de jeunes.
Et là, il a fallu revoir sa copie, balayer nos certitudes et être attentifs à ce qui émergeait.
Pas facile comme exercice. Pas facile  mais au combien enrichissant.
Oh, je vous rassure tout n’était pas à jeter dans notre travail.
Ce qui coince, dixit nos jeunes colistiers, ce sont surtout les méthodes. Il faut donner la parole aux jeunes et rebondir sur leurs envies.
Il faut savoir écouter ça …

« Voyons j’habite la roche, je veux aller à l’entrainement de sport mercredi à 14h, mes parents travaillent, je ne conduis pas, comment faire ? »
« J’aimerais sortir un samedi soir avec des copains du village, aller au bowling, en boite. C’est loin, je dois demander à mes parents de me transporter. Ils ne sont pas rassurés, et pourtant c’est de mon âge ! »
«  J’ai 15 ans, je tourne en rond dans le village, il n’y a rien pour se réunir entre copains et bavarder, pas de sorties SKI organisées ou des après midis ciné. C’est « mortel » le village. 


….. Et y répondre.
Alors on s’est mis au travail guidé par la jeune génération :
Le transport pour le mercredi ou les soirées ? Pourquoi pas. Quel circuit, quel horaire, … ?
Un local de réunion avec un animateur pour guider les adolescents à réaliser leurs envies et leurs projets ? OK.  Où et avec qui ?

Pour rester au plus près du terrain nos jeunes référents ont mis en ligne un questionnaire destiné aux 15 20 ans.
Il suffit d’envoyer son adresse mail à jeunessemarcellinoise@laposte.net pour recevoir le document dans sa boite mail et le remplir directement.
Et puis, pas d’hésitation, rajoutez vos idées, vos besoins, vos critiques.
Ce questionnaire a été aussi adressé par voie postale aux associations marcellinoises à charge pour elle de le communiquer au public concerné si elles en ont.

Pourquoi vous raconter tout ça, me direz-vous?

Parce qu’il est important de garder présent qu’au  cœur de tous les discours et bonnes intentions,  reste la personne humaine avec ses questions à elle, ses craintes à elle, son quotidien de vie à elle. Que l’on ne peut pas penser à sa place mais qu’on se doit de l’écouter et l’accompagner dans ses réflexions et ses réalisations. Il sera alors plus facile à l’élu d’expliquer en quoi une décision ne peut être satisfaite. 
 
Tout cela je le savais, je pensais agir en conséquence dans mon engagement tout neuf de candidate et puis je l’ai réalisé concrètement.
J’ai 50 ans et pas 20.
J’ai les qualités et l’expérience pour  synthétiser, organiser, motiver mais pas pour « être à la place de »
 
Déstabilisée dans un premier temps j’ai appris à ne pas rester figée sur mes positions de quinqua.

Et, en toute simplicité, je voulais vous  faire partager cette expérience. 
   
C’est avec cette ligne de conduite que ma réflexion et celle de mes colistiers a avancé et que nos projets se sont forgés. Et cette forme de travail, tous ensemble autour d’une même table , a guidé et soudé notre équipe au fil du temps.

« Evoluons ensemble »


Sylvie GIBERT

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